Glass Partners Solutions

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Perle Bouge : “Glass Partners Solutions est une belle représentation de ce qu’une entreprise peut faire dans le sport.”

Glass Partners Solutions accompagne depuis deux ans Perle Bouge dans son aventure olympique pour Paris 2024. Ce vendredi, Élie Benmergui, fondateur du groupe GPS, a remis un nouveau chèque de 10 000 euros à la rameuse handisport afin qu’elle prépare dans de bonnes conditions sa participation aux Jeux Paralympiques les 30 et 31 août et le 1er septembre 2024. Perle Bouge ambitionne une médaille avec son partenaire Benjamin Davier. À l’occasion de la remise du chèque, la Bayonnaise nous a accordé une interview.

Perle, un mot sur ce partenariat ?

C’est bien d’avoir des soutiens sur notre territoire. Ça me rend encore plus fière d’avoir à Bayonne des gens qui s’engagent. Je suis super contente que Glass Partners Solutions et Élie Benmergui m’accompagnent. Il soutient déjà le sport amateur. Il est avec l’équipe de rugby des Euskarians, il me soutient, il soutient des sportifs ayant un handicap mental (association Olagaroa ndlr). C’est chouette de partager ces valeurs. Glass Partners Solutions est une belle représentation de ce que l’entreprise peut faire dans le sport, du professionnel à l’amateur, en passant par les Jeux Paralympiques.

En quoi cette aide financière vous aide-t-elle ?

Ces aides sont importantes pour nous dans le sport amateur. Le sport reste un plaisir, mais on a besoin d’acheter du matériel, de se préparer. Ces contributions nous permettent de nous préparer dans de meilleures conditions. Ce chèque de 10 000 euros qui m’a été remis aujourd’hui va me permettre de continuer la progression, de me libérer d’une charge mentale. Quand, financièrement, on n’a pas à se dire : « Comment je vais faire ce mois-ci ? », c’est mieux. Ça permet une préparation optimale. Je peux me concentrer sur l’objectif.

Quels sont vos plus grands besoins ?

Juste la partie bateau coûte 15 000 euros. C’est un bateau spécifique qui m’est réservé. Ensuite, il y a les déplacements pour des stages spécifiques, les déplacements et les hébergements pour aller faire les compétitions. C’est compliqué de demander à un club comme l’Aviron Bayonnais de prendre en charge tous les déplacements pour une seule athlète paralympique. Il y a tous les jeunes et tout le sport au quotidien à gérer. Les partenaires servent justement à nous donner des conditions optimales pour se préparer.

Vous êtes qualifiés pour les JO avec votre partenaire. Vous revenez de loin.

Au mois de septembre 2023, le bateau n’était pas qualifié et mon partenaire a arrêté. Je voulais continuer et ne pas arrêter comme ça. J’ai essayé de croire en l’aventure. J’ai continué de m’entraîner. Un nouveau partenaire est arrivé, l’entente est bonne. C’est un sportif de haut niveau qui n’aime pas perdre non plus. Une complicité s’est créée avec l’envie de qualifier le bateau. Peu de monde croyait en nous. Nous étions un bateau pirate, comme on aime s’appeler. Nous avons construit petit à petit notre bateau. Nous avons fait de notre mieux. Nous avons eu quelques échecs aux championnats d’Europe qui nous ont servi de leçon et permis d’avancer. Nous avons gagné la qualification de belle manière ensuite. Maintenant, nous allons essayer de prendre du plaisir lors de ces jeux. Je pense que la première et la deuxième place seront compliquées. Sur le papier, il y a des nations qui rament ensemble depuis des années et qui sont plus fortes. Il y a une troisième place à aller chercher, même si on pense toujours à la première et à la deuxième, car ça reste une course.